A partir d’avril, la prescription de la télésurveillance entre dans le droit commun. Dorénavant le cardiologue prescrira la plateforme de télésurveillance des prothèses cardiaques implantables.
Il nous semble important pour la qualité de prise en charge des patients :
- qu’il n’y ait pas de rupture de la continuité des soins pour les patients porteurs de prothèses cardiaques implantables
- que chaque centre puisse continuer à travailler avec ses organisations actuelles
- que les prescripteurs puissent remettre eux même les transmetteurs dans le cadre de l’éducation thérapeutique du patient s’ils le souhaitent
Il sera également nécessaire de réévaluer dans les prochains mois la mise en place de la TLS dans le droit commun en particulier concernant la lourdeur administrative (modalités de prescription, de facturation et de remboursement) ainsi que le taux de renoncement observé en rapport avec le reste à charge des patients (notamment pour ceux avec stimulateurs cardiaques).
La situation actuelle génère une inquiétude au sein de la communauté rythmologique française. Une vigilance des autorités est attendue sur ces points.
Le Groupe de Rythmologie