High Power Versus Standard Power Radiofrequency Ablation for Pulmonary Vein Isolation: The Short-AF Study. By Adam Lee

But de l’étude : Comparer l’efficacité et la sécurité de l’isolation des veines pulmonaires en utilisant une puissance élevée (50W) vs une puissance « standard » (25-30W) en ciblant un ablation index à 450-550 en antérieur et 350-400 en postérieur.

Design de l’étude : Etude prospective randomisée bi-centrique

Critères d’évaluation :

Primaire : Durée pour isoler les veines pulmonaires
Secondaires : temps passé dans l’oreillette gauche, Isolation des veines pulmonaires après le premier passage, augmentation de la température œsophagienne, reconnexion après test à l’adénosine, évènements indésirables graves à 30 jours (décès, AVC, AIT, tamponnade, fistule oeso-atriale, saignement majeur),
Absence de récidive d’arythmie cardiaque après une période de blanking de 3 mois. Présence d’emboles cérébraux silencieux récents sur l’IRM post ablation.

Critères d’inclusion :

Patients adressés pour ablation de FA paroxystique ou persistante <1 an. Exclusion si antécédent d’ablation de FA, d’embole cérébral datant de moins de 6 mois, de stimulateur ou défibrillateur cardiaque ou de fraction d’éjection ≤35%.

Résultats

Soixante patients (âge médian : 66, 75% homme) avec FA paroxystique (57%) ou persistante (43%)

En aigu : Le temps médian pour obtenir l’isolation des VP était plus court dans le groupe 50 W vs 25-30W (87 vs 126 minutes ; p = 0.003). Pas de différence pour les autres paramètres même si tendance à avoir plus d’emboles cérébraux silencieux dans le groupe 50W (40% vs 17% ; p = 0.053, Figure B).

A 1 an : Moins de récidive dans le groupe 50W, (3/29 [10%]) vs (11/31 [35%], p = 0.032) figure A

Discussion

Comme cela est régulièrement fait actuellement, l’utilisation d’une puissance de 50W est plus efficace pour l’isolation des veines pulmonaires. En revanche, le nombre plus élevé d’emboles cérébraux silencieux bien que non significatif (mais étude non dimensionnée pour montrer cela) pose question et devra être réévalué précisément. A noter que la présence d’emboles cérébraux silencieux a déjà été décrite à la suite des procédures intracardiaques gauches.

Frederic Sacher, Bordeaux